Aux États-Unis, des finances publiques allouées par le Département de la Défense serviraient à constituer des bases de données biométriques composées des empreintes vocales des prisonniers. Le but ? Lutter contre la fraude et améliorer la sécurité dans les prisons du pays.
La nouvelle a été dévoilée par The Intercept dans un article publié le 31 janvier 2019. L’article mentionne les déclarations d’un détenu de la prison de Sing Sing à New York. L’intéressé a indiqué avoir été amené – avec des compagnons de cellule – devant un conseiller correctionnel qui leur a proposé un étrange chantage. En effet, il était question de faire passer aux détenus un test téléphonique, à savoir répéter les phrases qu’une voix automatique dictait. En cas de refus, les prisonniers perdaient totalement leur accès au téléphone.