À Marseille, en haut de la Canebière, le 6 août dernier, une femme a été violée vers 17h, non loin d’une terrasse de café.
Trois femmes qui profitaient du soleil sur la place des Réformés se rendent compte de ce qui se déroule et alertent aussitôt la police. Un serveur du bar vient les aider et l’assaillant prend la fuite, laissant sa victime, une femme qui n’est pas en pleine possession de ses moyens, déboulée et ne se souvenant pas des événements.
Toutefois, quand les autorités sont sur place, les versions diffèrent. « Quand elle est arrivée, la policière a commencé à dire que nous avions mal vu, qu’il s’agissait d’un frottement, » raconte Sophia, l’une des témoins. « Ce qui est faux. Et quand bien même. Un frottement reste une agression sexuelle punie par la loi. Nous avons été contraintes de rappeler la loi à une policière pour qu’elle prenne ce viol au sérieux ! »
