La Louisiane, le bayou, les meurtres moites, thrillers psychologiques, crocodiles et marais, personnes qui parlent cajun, questions raciales, moiteur, moiteur, moiteur. C’est cinématographique, la Louisiane, tellement d’ailleurs que y’a une pelletée de bons films qui s’y passent. Et qu’on se verrait bien y aller pour mener une quelconque enquête avec Tommy Lee Jones.
Chef d’oeuvre absolu où Brando surnage et pas que parce qu’il fait chaud et qu’il porte un marcel. L’ambiance de délabrement du vieux quartier français de la Nouvelle-Orléans sert d’équilibre au huis-clos de l’appartement ; Vivian Leigh aussi se délabre, peu à peu. Le film marque une rupture dans un cinéma américain très policé où tout tension sexuelle était jusqu’alors prohibée. Ca date de 51 et c’est toujours aussi bien.