En soins intensifs, les personnes plus grandes ont davantage de chances de survivre

Des chercheurs canadiens estiment dans une récente étude que lorsque des patients se trouvent en soins intensifs à l’hôpital, leur taille joue un rôle dans leur survie. Comment cela est-il possible ?

L’étude en question a été menée par des chercheurs du Departement of Critical Care Medicine à l’hôpital de Sunnybrook (Canada). Publiée le 23 décembre 2018 dans la revue Intensive Care Medicine, l’étude prend en compte des données concernant 233 000 hommes et 184 000 femmes passés par les unités de soins intensifs de 210 centres hospitaliers britanniques entre 2009 et 2015.

La taille d’environ 45 % des patients a été mesurée, et le taux de mortalité a été calculé en fonction. Selon les résultats, un taux de mortalité de 21 % concerne les personnes mesurant environ deux mètres tandis que les plus petits patients – mesurant autour de 1,40 mètre – ont un taux de 29,2 %. Concernant les femmes, le taux de mortalité chez les plus grandes est de 17,1 % et 24,10 % chez les plus petites. Ces résultats laissent donc penser que les individus plus petits ont en général moins de chances de survie dans les unités de soins intensifs.

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