Une étude suggère que les peines de prison ne dissuadent pas les crimes futurs

Une récente étude publiée dans la revue Nature suggère que les peines de prison ne dissuaderaient pas les concernés de commettre de nouveaux crimes une fois libérés.

L’un des objectifs des peines d’emprisonnement est d’empêcher le ou la délinquant·e de commettre davantage de crimes. Du moins contre celles et ceux qui se trouvent en dehors de la prison. La sanction a également pour objectif de dissuader, à l’avenir, les concerné·e·s de commettre de nouveaux crimes. Mais est-ce réellement le cas ? Les peines d’emprisonnement ont-elles vraiment ce pouvoir ?

Pour le savoir, des chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, se sont penchés sur les cas de 111 110 personnes condamnées pour des violences dans l’État du Michigan entre 2003 et 2006. Certaines avaient été condamnées à des peines d’emprisonnement, et d’autres à des peines de probation. Les chercheurs ont suivi les archives des concerné·e·s jusqu’en 2015 pour savoir si ces personnes avaient été de nouveau arrêtées ou condamnées pour des faits de violence.

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