Le fait que les orages puissent s’accompagner d’une activité électromagnétique à très haute énergie – gamma – est maintenant connu depuis une trentaine d’années. Toutefois, la compréhension des mécanismes physiques en jeu ainsi que la connaissance des détails phénoménologiques associés restent encore rudimentaires. Récemment, des chercheurs japonais ont pu observer de façon univoque le lien entre deux types de rayonnement gamma et une décharge de foudre. Une première dont les résultats ont été dévoilés au grand public le 27 juin dernier.
Via des avalanches d’électrons relativistes, les orages sont en mesure de produire deux types de rayonnement gamma. Un rayonnement faible et continu pouvant persister jusqu’à plusieurs minutes. Et un rayonnement présentant les caractéristiques d’un flash, d’une intensité très élevée et d’une durée de vie de l’ordre du millième de seconde.
