Réchauffement global : les pauses ou “hiatus” sont plus probables dans un climat très sensible au CO2 !

Des chercheurs ont montré que les périodes de pause – aussi appelées hiatus – dans le réchauffement planétaire sont plus probables dans un climat très sensible à l’augmentation du CO2 atmosphérique. Une conclusion contre-intuitive en apparence seulement. Car, si les périodes de hiatus sont plus fréquentes, celles d’hyper-réchauffement – l’excès inverse – le sont aussi. Ces dernières tendant à compenser largement les premières.

L’élévation de la température moyenne à la surface du globe n’est pas linéaire. En effet, de nombreuses fluctuations viennent se superposer à la tendance de fond au réchauffement. De ce fait, l’anomalie thermique globale peut repartir à la baisse pendant quelques années – voire stagner sur une période pouvant dépasser la décennie. À l’inverse, à d’autres moments, la hausse peut s’accélérer notablement sur des échelles temporelles similaires.

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