D’étranges vers à trois sexes découverts dans un environnement extrême

Une équipe de chercheurs de l’Université de Caltech annonce avoir découvert de nouvelles espèces de vers évoluant dans l’environnement extrême du lac Mono, en Californie. L’une de ces espèces aurait également trois sexes.

Toutes ces nouvelles espèces de vers sont visiblement capables de survivre dans un environnement riche en arsenic. En se basant sur les structures de la bouche des animaux, l’équipe a également découvert que ces petites créatures pouvaient utiliser diverses stratégies pour se nourrir. En se nourrissant de microbes, en s’attaquant à d’autres animaux, ou encore en parasitant leurs hôtes, par exemple.

Mais ce qui différencie Auanema des autres, c’est que cette espèce est capable de vivre dans un environnement encore plus riche en arsenic (500 fois plus que la dose mortelle pour un humain). Elle doit cette capacité, en partie, à une mutation du gène dbt-1, impliqué dans le métabolisme des acides aminés. L’espèce serait également en mesure de prospérer en laboratoire dans des conditions “normales”. Non extrêmes donc. Ce qui veut dire que ce petit ver est à la fois résilient et flexible pour s’adapter à plusieurs environnements, même très différents.

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