Des chercheurs ont fait une observation inattendue en Arctique

Alors qu’ils étudiaient les fracturations de la banquise Arctique, des scientifiques de l’université d’Utah, aux États-Unis, ont fait une observation plutôt intrigante. Et pour cause, un mécanisme jusqu’alors insoupçonné venait de se révéler à eux. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 10 janvier dernier. 

L’eau de mer gelée que constitue la banquise est bien loin d’être une couche de glace homogène. En réalité, elle est marquée par de très nombreuses aspérités et fractures. Ces dernières jouant un rôle important dans le bilan énergétique de la région Arctique. En particulier, en saison froide.

En effet, l’eau de mer se retrouve ainsi en contact direct avec l’air glacial de la nuit polaire. Un arrangement qui alimente un important flux de chaleur et d’humidité depuis l’océan vers l’atmosphère. Dans un contexte de réchauffement global où l’épaisseur et l’étendue de la banquise se réduisent rapidement, il a été suggéré que le nombre de fractures augmentait. Aussi, il est nécessaire de considérer l’influence de ces dernières sur les flux énergétiques.

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