Au vu de cette difficulté ressentie parfois par les victimes pour s’exprimer, la commune de Paris a repris cet outil connu sous le nom de “violentomètre”, son but étant d’aider les femmes à évaluer la nature de leur relation de couple.
C’est dans ce contexte qu’intervient le violentomètre. Créé d’abord en Amérique Latine, il a été repris et adapté par le centre Hubertine Auclert pour viser un public plus jeune et sensibiliser les adolescents face à un fléau qu’il faut s’efforcer de combattre.
Clémence Pajot, directrice de ce centre explique au journal français l’utilité du violentomètre : « C’est un outil d’auto-évaluation qui permet aux jeunes filles d’évaluer la toxicité de leur relation». L’adjointe à la mairie de Paris Hélène Bidard appuie ses propos : « On avait besoin d’un outil concret pour parler simplement, parler du quotidien ».