Coronavirus : Une infirmière en larme raconte le dernier adieu d’une maman à ses 4 enfants

L’infirmière a adressé une lettre à Ivan Marusich, maire de Volvera, afin qu’il puisse la diffuser et montrer l’impact du coronavirus sur le quotidien du personnel soignant et des patients hospitalisés. Dans cette lettre déchirante, l’infirmière évoque une “journée type” tout en donnant son point de vue concernant cette situation. Elle explique que pour elle et ses collègues, il n’y a aucune mesure de quarantaine et que leurs sorties sont justifiées par leur travail épuisant physiquement et psychologiquement. “Vous venez chez le patient, vous le connaissez, vous le saluez. Il a un casque sur la tête, ça sert à mieux respirer… Il n’a pas beaucoup d’espoir et l’appareil auquel il est connecté le justifie. Mais le patient est conscient, lucide et orienté dans le temps et l’espace… mais surtout, il sait qu’il va mourir. Il le sait, le perçoit, le ressent”, annonce l’infirmière. Elle mentionne également le nombre d’heures de travail qu’elle effectue pour sauver des vies, l’annulation des jours fériés, et surtout, le manque total de repos. Les couloirs de l’hôpital sont surchargés de malades et le service de réanimation semble saturé. Quand elle rentre dans l’établissement, c’est le collègue qui a assuré la garde qui l’accueille. Ce dernier a le visage marqué par le manque de sommeil et le trop-plein d’efforts. En sus, elle raconte comment une patiente atteinte du Covid-19 et qui souffre d’un diabète mal maîtrisé peut susciter la peine du personnel soignant. “Elle n’a pas mangé depuis des jours. Ce matin, elle demande le petit déjeuner. Elle a un diabète mal contrôlé et veut deux biscottes à la confiture. Le diabète sera-t-il son pire ennemi maintenant ?” s’est exprimé l’infirmière. Malheureusement, son regard suppliant la poignarde et elle tente de s’en détourner.

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