Les substances utilisées pour remplacer les gaz destructeurs de l’ozone se révèlent plus problématiques que prévu

Des mesures de terrain révèlent que les substances destinées à remplacer celles responsables de l’altération de la couche d’ozone induisent une contamination des sols une fois oxydées. Ces résultats soulignent le besoin de développer une bonne compréhension de la manière dont les gaz synthétiques se dégradent et circulent dans l’environnement. Et ce, afin d’éviter de les utiliser en opérationnel de façon précipitée.

En 1989, le protocole de Montréal – signé en 1987 – entrait en vigueur. Ce traité et ses amendements visent à bannir l’utilisation des gaz halogénés responsables de la dégradation de la couche d’ozone. De fait, les composés à base de chlore et de brome (CFCs) utilisés dans l’industrie ont peu à peu été remplacés par d’autres moins néfastes pour l’ozone stratosphérique. Depuis lors, ce dernier a montré des signes de rétablissement. Aussi, les experts estiment que le niveau moyen de 1980 serait à nouveau atteint en seconde partie du 21e siècle.

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