L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé avoir signé un accord de 86 millions d’euros avec la start-up suisse ClearSpace. Objectif : désorbiter un déchet spatial de manière à le brûler dans l’atmosphère.
Imaginez à quel point le fait de naviguer en haute mer serait dangereux si toutes les embarcations jamais perdues dans l’histoire dérivaient encore sur l’eau. Telle est la situation actuelle en orbite terrestre. L’ESA estime en effet à plus de 34 000 le nombre de débris spatiaux artificiels de plus de dix centimètres au-dessus de nos têtes. Ces objets, qui filent dans l’espace à plusieurs milliers de km/h, constituent alors une vraie menace pour les satellites actifs et autres occupants de l’ISS. Rien que l’année dernière, la Station spatiale internationale a dû utiliser ses propulseurs pour esquiver un morceau de débris à trois reprises.