« L’hypoxie heureuse » une complication grave et silencieuse du Covid-19

En moyenne, ils ont 10 ans de moins que les patients accueillis durant la première vague et ne présentent que peu ou pas de pathologies sous-jacentes, poursuit-elle. Pourtant, le fait d’être en bonne santé semble parfois compliquer la prise en charge, car paradoxalement, ils se considèrent en forme et tardent donc à réagir. “Ils sont sujets à ce qu’on appelle l’hypoxie heureuse : ils sont en insuffisance respiratoire mais ne s’en rendent pas compte. Si bien que lorsqu’ils arrivent à l’hôpital, ils sont déjà à la limite de leurs capacités”, explique-t-elle.

Même son de cloche au centre hospitalier de Toulon. Selon le Dr Audigier-Valette, pneumo-oncologue, ces malades sont trompeurs car sur le plan physique, ils parviennent à mieux supporter une insuffisance en oxygène et récupèrent plus rapidement que d’autres. Pour autant, l’effort entraîne un essoufflement, et ce n’est qu’après avoir effectué une gazométrie que la diminution de l’oxygène dans le sang est remarquée. Le risque étant qu’ils soient renvoyés chez eux pour “décompenser”. 

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