En période de crise, une personne est obligée de se débrouiller pour s’en sortir, joindre les deux bouts et ramener du pain à la maison. Une situation inconfortable et très triste que la crise économique que nous traversons tous a rendue encore plus grave : elle a frappé le plus durement les jeunes à la recherche d’un emploi et aussi les personnes âgées, qui, simplement avec le montant mensuel de leur pension, ont beaucoup de mal à arriver au bout de trente jours sans devoir faire des sacrifices pour s’en sortir…
C’est l’histoire de Pierre, un vieux retraité de 76 ans qui vit avec sa femme à Montpellier et qui, pour joindre les deux bouts, sillonne tous les jours à partir de 18 heures les rues de la ville sur son vélo, faisant le livreur pour les livraisons de nourriture. Un travail à temps partiel et précaire que l’on associe souvent aux jeunes qui n’arrivent pas à trouver un emploi stable, et que ce monsieur retraité est obligé de faire non seulement pour ramener du pain à la maison à la fin de la journée mais aussi pour mettre quelque chose de côté afin de pouvoir payer les soins médicaux et l’assistance à sa femme porteuse d’handicap.