Une femme brûlée vive pour que son mari ne la maltraite pas d’avantage pendant le confinement

Des photos de Malak, le visage boursouflé de cloques de brûlures et le corps couvert de bandage ont été publiés. Selon les témoignages recueillis par les médias locaux, Malak hurlait de douleur lorsqu’elle a été admise à l’hôpital. Son avocat, Hayan Al-Khayay affirme que la famille de son mari l’a menacé pour qu’elle n’accuse pas son époux.  Il ajoute que ce dernier l’a battu avec un câble avant de la brûler vive.

Mohammed Al Mayahli, le mari de Malak, est aujourd’hui poursuivi pour « violences et abus au sein de la famille ». Si la loi en Irak donne le droit aux époux de « discipliner » leurs femmes, le cas de Malak a provoqué un véritable tollé forçant la justice irakienne à ouvrir une enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire. Et pour cause, de nombreux militants pour les droits des femmes se sont indignés et ont accusé Mohammed, fils d’un général dans l’armée, de se croire au dessus des lois. Il aurait selon eux, assassiné sauvagement sa femme en l’aspergeant d’essence et en allumant le feu.

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