Pour la première fois, une équipe de scientifiques a démontré l’existence d’une contraction globale de la stratosphère liée à l’augmentation des gaz à effet de serre (GES) atmosphériques. Une diminution d’épaisseur qui ne serait pas sans conséquence … Les résultats paraissent le 5 mai dernier dans la revue scientifique Environmental Research Letters.
Si les gaz à effet de serre que nous émettons sont responsables d’un réchauffement de la basse atmosphère (i.e. de la troposphère, voir la figure plus bas), ils provoquent à l’inverse un refroidissement des couches situées au-dessus. Dit de façon très simplifiée, en gardant l’énergie près du sol, les GES additionnels privent l’atmosphère supérieure d’une fraction croissante de la chaleur que rayonne notre planète.