VIDÉO : le réchauffement continental, une dérive en ‘terres inconnues’

Si notre planète se réchauffe de façon globale, ce réchauffement n’est pas réparti de façon uniforme à sa surface. En particulier, l’élévation des températures au-dessus des continents se produit à un rythme près de deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale.

Plus précisément, entre les périodes 1850-1900 et 2006-2015, l’air à la surface des continents s’est réchauffé de 1,5 °C pour une augmentation globale de 0,8 °C. Un chiffre d’autant plus significatif que les terres constituent précisément la partie du globe sur laquelle nous vivons et avons développé nos infrastructures ainsi que travaillé notre agriculture.

On explique souvent l’écart entre les réchauffements continental et océanique comme étant dû à la plus grande inertie thermique de ce dernier. Il est vrai que l’air marin met plus de temps à monter en température car l’eau qu’il survole possède une capacité calorifique plus importante que le sol. Par ailleurs, la surface océanique est brassée par le vent ce qui diffuse la chaleur sur une plus grande profondeur.

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