Et si Curiosity n’avait finalement pas atterri sur le lit d’un ancien lac martien ?

Depuis 2012, le rover Curiosity arpente le cratère Gale, susceptible d’avoir abrité un grand lac il y a plusieurs milliards d’années. Dans ce milieu anciennement aqueux, l’objectif principal de sa mission était de sonder le potentiel d’habitabilité de la planète Mars. Toutefois, nous pourrions avoir eu tort.

Le point clé est que certains éléments sont dits mobiles (ils peuvent être facilement dissous dans l’eau) quand d’autres sont dits immobiles (indissolubles). Qu’un élément soit mobile ou immobile dépend non seulement du type d’élément, mais également des propriétés du fluide avec lequel il interagit (acide, salin, oxydant, etc.).

Ce que montrent ces travaux, c’est que les éléments immobiles sont corrélés les uns aux autres et fortement enrichis à des altitudes plus élevées dans le profil rocheux. D’après les auteurs, cela suggère une altération descendante. Si ces roches s’étaient formées dans un environnement lacustre, ces éléments se ressembleraient au fond (non plus en haut, mais en bas). De plus, ces travaux soulignent que le fer s’épuise à mesure que l’altération augmente, ce qui signifie que l’atmosphère de l’époque était réductrice (exempte de dioxygène), et non oxydante.

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