Comment le cycle de l’eau tempère la rapidité du réchauffement climatique

Sans l’influence modératrice du cycle de l’eau, le réchauffement global surviendrait à un rythme sensiblement plus rapide, toutes choses égales par ailleurs. C’est en tout cas ce qu’a mis en évidence une étude récemment parue dans la revue scientifique Nature Climate Change.

Avec l’élévation croissante de la température moyenne de la Terre, les échanges d’eau et d’énergie entre l’océan, l’atmosphère et les surfaces continentales s’accélèrent. Or, les auteurs de l’étude expliquent qu’en l’absence de ces flux, la vitesse à laquelle la chaleur augmente à la surface du globe serait aggravée.

Étant donné que les régions humides deviennent plus humides, en particulier près de l’équateur, la salinité de l’océan diminue. Au contraire, les zones naturellement sèches des tropiques reçoivent encore moins de pluie, ce qui élève un peu plus la salinité des eaux qui s’y trouvent. Or, en accentuant les contrastes de salinité, la circulation océanique tend à s’accélérer, emmenant plus facilement les eaux chaudes de la surface vers les profondeurs.

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