Ces travaux donnent de nouveaux éléments sur l’origine génétique de l’obésité

Si l’origine génétique de l’obésité laisse peu de doutes, les raisons de son apparition font toujours l’objet de recherches scientifiques. Selon une étude hongkongaise récente, l’obésité pourrait cependant bien provenir de l’absence d’un gène dans une protéine du corps humain.

Tout d’abord, les scientifiques ont porté leur intérêt sur un possible dysfonctionnement des mitochondries. Il s’agit d’organites intracellulaires agissant comme des « centrales électriques », permettant aux cellules de transformer les nutriments en énergie. Les chercheurs ont pratiqué des tests sur des souris obèses génétiquement modifiées. Selon les résultats, l’obésité réduit de manière considérable le gène BDNF dans les tissus musculaires squelettiques.

Par ailleurs, les scientifiques ont supprimé le gène chez plusieurs spécimens. Cela a permis de démontrer que les souris dépourvues de BDNF prenaient bien plus facilement du poids par rapport aux autres. En parallèle, elles ont aussi développé une résistance à l’insuline en cas de régime riche en graisses, ce qui a généré des dépenses énergétiques plus faibles. Les réactions des souris ont alors permis aux scientifiques de faire le lien avec les mitochondries. Les chercheurs ont en effet découvert que les mitochondries des souris sans BDNF éprouvaient d’importantes difficultés à transformer les nutriments en énergie (voir schéma ci-après). Or, ces organites incapables de jouer leur rôle se sont accumulés dans les tissus, ce qui a impacté le métabolisme des lipides ainsi que la sensibilité à l’insuline.

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