Paradoxe de la banquise antarctique : et si les tourbillons de méso-échelle étaient la clé ?

La stabilité de la banquise antarctique depuis plusieurs décennies contraste fortement avec la diminution annoncée par les modèles de climat. Cette incohérence entre observation et modélisation proviendrait des tourbillons océaniques de méso-échelle qui ne sont pas pris en compte par la plupart des modèles actuels. C’est en tout cas ce que soutient une étude parue ce 2 février dans la revue Nature Communications.

Bien qu’il se présente comme isolé du reste du monde, l’Antarctique n’est pas pour autant épargné par le réchauffement climatique. Toutefois, sa déclinaison régionale est complexe. La banquise qui ceinture le continent blanc présente plus particulièrement une évolution assez contre-intuitive dans un contexte de réchauffement global.

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