Une nouvelle théorie sur l’évolution des mammifères après la disparition des dinosaures

Dans les années 1970, les paléontologues envisageaient une évolution synchrone de la morphologie externe et du cerveau des mammifères, tous deux s’accroissant juste après la fin des dinosaures. Cependant, de nouveaux travaux sur des crânes fossilisés suggèrent des développements indépendants.

Il y a de cela 66 millions d’années disparaissaient les dinosaures, suite à la collision d’une météorite géante (l’hypothèse la plus plausible à ce jour) dans la péninsule du Yucatán au Mexique. Privée de ses anciens principaux prédateurs dominant la surface de la planète, la faune rescapée s’est découvert un monde nouveau propice à son épanouissement. Avant cette extinction de masse, les mammifères vivaient nichés pour échapper aux dinosaures, ne pouvant obtenir une taille plus importante durant plusieurs dizaines de millions d’années. Puis le hasard d’une ampleur cataclysmique a joué en leur faveur, permettant aux espèces survivantes de proliférer en surface et d’explorer de nouveaux territoires. En outre, libérés des élites de la prédation, certains mammifères ont atteint des tailles parfois colossales. Aujourd’hui, les mammifères sont les vertébrés ayant le ratio le plus élevé entre la taille du cerveau et celle du corps.

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