L’inlandsis de l’Antarctique de l’Est, ce géant endormi sur le point de se réveiller

Longtemps considérée comme peu vulnérable au réchauffement du climat, la calotte glaciaire de l’Antarctique de l’Est inquiète de plus en plus les scientifiques. En effet, si pour l’heure les pertes et les gains de masse restent à l’équilibre, les choses pourraient finir par basculer. En témoigne une étude de synthèse parue dans la revue Nature le 10 août dernier.

Pour ces raisons, les scientifiques se sont surtout intéressés aux instabilités de la calotte ouest-antarctique et assez peu à celles de la calotte est-antarctique considérée comme nettement plus stable. Toutefois, du haut de ses cinquante mètres d’équivalent en niveau des mers, ce géant oriental se montre plus vulnérable qu’on ne l’a longtemps pensé. Une étude récente révélait par exemple qu’à l’interglaciaire d’il y a 400 000 ans, lorsque la température moyenne était seulement 1 °C à 2 °C plus chaude, la glace avait reculé de 700 kilomètres en Terre de Wilkes.

Lire la suite sur SciencePost