Comment des pluies situées à des milliers de kilomètres ont aggravé cette vague de chaleur

La vague de chaleur meurtrière qui a ravagé le nord-ouest de l’Amérique du Nord fin juin 2021, avec près de 50 °C relevés au Canada, aurait pu être encore plus extrême. Par exemple, si les vigoureuses pluies qui se sont déployées sur le Pacifique Nord une semaine plus tôt avaient été plus intenses. Ces résultats peu intuitifs ont récemment été publiés dans la revue scientifique Earth’s Future.

Lorsqu’une masse d’air rencontre une chaîne de montagnes, elle fait face à un dénivelé qui la force à s’élever. À mesure qu’elle gagne en altitude, cette masse d’air se refroidit et perd une partie de son humidité sous forme de pluie ou de neige. Ainsi, la météo sur le versant exposé au vent est perturbée. Une fois le sommet franchit, la masse d’air redescend du côté sous le vent, se comprime et se réchauffe, ce qui dégage le ciel. On parle d’effet de foehn (humide), en référence à un vent régional chaud et sec des Alpes.

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