La pollution de l’air perturbe les phéromones sexuelles des insectes

Une étude montre que la pollution atmosphérique représente un véritable problème pour la reproduction de certains insectes tels que les drosophiles. Cela provoque en effet une confusion sexuelle chez les femelles pour qui les mâles n’ont plus de « sex-appeal ».

Les chercheurs disent avoir mené des expériences intégrant des niveaux d’ozone habituels dans certaines grandes villes. Cela a permis de comprendre que les mâles perdent du « sex-appeal » aux yeux des femelles. Certains mâles poursuivent même d’autres mâles avec évidemment aucune chance de succès en termes de reproduction.

Rappelons qu’avant la révolution industrielle, les niveaux d’ozones naturels dans l’air atteignaient en moyenne 40 parties par milliard (ppb). Aujourd’hui, certaines villes et zones industrielles affichent des taux dépassant souvent les 200 ppb. Or, l’étude a identifié des perturbations significatives de la communication sexuelle des insectes à des niveaux se situant autour de 100 ppb.

Lire la suite sur SciencePost