Le secteur de l’élevage représente une partie non négligeable des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Au Canada, un producteur laitier a décidé de s’attaquer au phénomène en fécondant des vaches avec du sperme de taureau modifié. Cela avait pour objectif de permettre à ses bêtes de moins roter et ainsi de limiter leurs émissions de GES, notamment de méthane.
Selon les responsables du projet, la semence pourrait potentiellement réduire de 1,5 % par an les émissions de méthane de la production laitière du Canada. D’ici 2050, cette réduction pourrait se situer entre 20 et 30 %. Semex et l’agence canadienne de contrôle laitier Lactanet ont intégré pas moins de sept années de recherches effectuées par des chercheurs des universités de Guelph et de l’Alberta. L’objectif était de produire la première évaluation génomique du méthane au monde.