Lorsqu’un enfant est submergé par le stress émotionnel, il peut instinctivement essayer de vous faire retrouver votre sourire pour apaiser ses propres inquiétudes. Ce phénomène s’appuie sur ce que l’on nomme les « neurones miroirs ».
Vous avez probablement déjà vécu ou observé cette situation : lorsqu’un adulte réprimande un enfant et que ce dernier esquisse un sourire, l’adulte peut interpréter cela comme une moquerie, suscitant des réactions du type « Te moques-tu de moi ?! » ou « Ce n’est pas le moment de plaisanter ! » Pourtant, ce sourire a peut-être été déclenché par le stress, en tant que mécanisme de défense.
Vous vous rappelez peut-être de moments similaires durant votre propre enfance, où un sourire gêné pouvait être mal interprété comme de l’insolence. Ce comportement découle du stress et agit comme une sorte de bouclier émotionnel. L’enfant cherche à se rassurer en souriant et, simultanément, tente de réinstaurer un climat agréable en provoquant un sourire chez l’adulte.