Suite à une étude portant sur le bisphénol A, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) s’est montrée formelle : ce perturbateur endocrinien est présent chez 92 % des Européens, ce qui représente un danger potentiel pour la santé de millions de personnes.
Si l’étude américaine 2019 relevait une présence du BPA plus importante que prévu dans les organismes, la récente étude présentée par l’AEE montre quant à elle une plus grande répartition de ce composé chez les Européens que ce que l’on pensait jusqu’alors.
En attendant, les organismes européens affirment que l’exposition au BPA est supérieure au niveau de sécurité sanitaire acceptable et constitue ainsi un risque pour la santé de millions de personnes. En revanche, il existe un débat concernant la dose à partir de laquelle le BPA est réellement dangereux pour les humains. L’EFSA estime que cette dose a été surestimée durant une précédente évaluation et l’a divisée par 20 000, une affirmation que rejette en bloc un autre organisme important : l’Agence européenne des médicaments (EMA).