En France, des manifestants ont récemment alerté sur un risque assez méconnu du grand public : la potentielle accentuation du manque d’eau et de la pollution des nappes phréatiques en raison de l’augmentation de l’exploitation des carrières de graviers. En revanche, les autorités ne sont pas d’accord avec les manifestants et ils l’ont fait savoir.
En outre, le SRC mettrait en danger la principale nappe souterraine de l’ancienne région Midi-Pyrénées, cette dernière assurant l’apport en eau potable d’une partie de l’Ariège et de la ville de Toulouse.
Outre ces chiffres variables entre les déclarations des manifestants et celles des autorités, les associations soutenant le mouvement dénoncent une surconsommation des matériaux pour des chantiers jugés inutiles. Il est notamment question de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse ou encore de l’autoroute Toulouse-Castres. Par ailleurs, les associations évoquent le dépôt de matériaux de démolition potentiellement polluants dans les gravières, en lieu et place des matériaux extraits. Là encore, la préfecture s’est défendue en affirmant procéder à des vérifications pour éviter la pollution de l’eau.