L’étude s’est penchée plus particulièrement sur les télomères, des structures situées à l’extrémité des chromosomes. En général, des télomères plus longs et plus nombreux sont associés à des cellules en meilleure forme. À mesure que nous prenons de l’âge, le nombre et la longueur de nos télomères diminuent naturellement, mais il semblerait que l’exercice ralentisse ce déclin.
Cette récente étude a révélé que courir 75 minutes par semaine, par rapport à l’absence totale de course, pouvait entraîner « une différence d’âge biologique d’environ 12 ans en faveur des coureurs ».
Cependant, il convient de noter que les auteurs de l’étude n’ont pas évalué la mortalité réelle, mais plutôt le vieillissement « cellulaire ». Mais comme ils l’ont souligné, il a été démontré que la réduction de la longueur des télomères est associée à une augmentation du risque de mortalité et de divers problèmes chroniques.