Il y a peu, le Ministère de la Transition écologique communiquait à nouveau au sujet du diagnostic de performance énergétique, dont l’objectif est de soutenir la rénovation énergétique. Pourtant, une nouvelle étude montre les limites de ce DPE. En effet, ce système de notation ne correspondrait pas vraiment aux réalités du terrain.
Le CAE a tenté de vérifier la fiabilité du DPE en montrant les écarts de consommation énergétique entre les données théoriques de ce dispositif et les données réelles de 178 110 ménages. En se basant sur des données bancaires, il a été possible d’observer les dépenses énergétiques des ménages. Or, la consommation théorisée du DPE ne correspond pas du tout à la réalité. Les logements notés A et B consommeraient 83 kWh/m²/an selon le DPE, mais les données réelles s’approchent plutôt des 150 kWh/m²/an. Par ailleurs, les logements notés G affichent une consommation supérieure de 560 % à celle des logements A et B. Pourtant, cet écart est de seulement 86 % dans la réalité.