Imaginons qu’un scientifique extraterrestre débarque sur Terre et qu’il explore les données sur les amitiés masculines et féminines pour déterminer lesquelles sont les meilleures. Après une analyse minutieuse, il conclurait probablement que les amitiés masculines l’emportent. Sur le papier, cette conclusion semble indiquer une victoire écrasante pour les hommes. Pourtant, notre société élève les amitiés féminines au rang d’idéal, affirmant sans cesse que les hommes ont un problème en amitié et qu’ils devraient davantage s’inspirer des femmes en la matière.
Historiquement, cette perspective n’a pas toujours prévalu. Dans la Grèce antique, par exemple, les amitiés masculines étaient considérées comme idéales. Alors, pourquoi aujourd’hui les amitiés féminines sont-elles glorifiées tandis que celles des hommes sont dénigrées ? Pour répondre à cette question, il faut remonter un siècle en arrière, à l’époque de Sigmund Freud.