Lorsqu’on observe des objets anciens exposés dans les musées, on se concentre souvent sur leur aspect visuel. Pourtant, un élément crucial de leur histoire reste largement ignoré : leur odeur. Des chercheurs se sont intéressés aux effluves des momies égyptiennes et ont fait une découverte étonnante.
L’archéologie sensorielle, une discipline en plein essor, s’attache à comprendre le passé à travers les sens autres que la vue. L’odorat, en particulier, offre un accès direct à des informations précieuses sur les matériaux utilisés, les méthodes de conservation et les rituels funéraires.
Dans le cadre d’un projet innovant, une équipe de chercheurs en collaboration avec l’Université de Ljubljana, l’Université de Cracovie et le Musée égyptien du Caire s’est intéressée aux senteurs des momies. L’objectif ? Comprendre comment elles étaient embaumées et évaluer l’évolution de leurs arômes au fil du temps.