Un Arctique plus chaud rend-il les situations météo plus persistantes à nos latitudes ?

Au cours des dernières décennies, l’écart de température entre l’Arctique et les moyennes latitudes s’est réduit. Une conséquence du réchauffement climatique qui, selon certains scientifiques, amènerait des configurations météorologiques plus persistantes – et donc extrêmes – à nos latitudes. Mais les observations soutiennent-elles réellement ce paradigme ?

Le réchauffement du globe n’est pas homogène. En effet, certains secteurs se réchauffent plus que d’autres. En particulier, la région arctique connaît une hausse de température deux à trois fois plus rapide que la moyenne mondiale. Cette signature très caractérisée porte le nom d’amplification arctique.

Une hypothèse avance qu’un réchauffement plus marqué au nord qu’au sud amène les dépressions et anticyclones des moyennes latitudes à se déplacer moins rapidement vers l’est. Or, un mouvement de translation plus lent est généralement associé à des situations météorologiques extrêmes. Citons parmi d’autres les canicules, les sécheresses ou encore les vagues de froid.

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