Le “pizzly” se répand en Arctique à la faveur du changement climatique

De plus en plus d’ours polaires se reproduisent avec des grizzlis, dont les aires de répartition s’étendent vers le nord, multipliant les membres d’une espèce hybride nommée “Grolar”, ou “Pizzly”. 

Plus tard, les tests ADN ont confirmé que l’animal était un hybride. Sur le plan génétique, ce “mélange” ne pose pas de réel problème. Les grizzlis et les ours polaires n’ont en effet divergé qu’il y a 500 000 à 600 000 ans, de sorte que les deux espèces peuvent produire une progéniture viable.

En règle générale, les espèces hybrides ne sont pas mieux adaptées à leur environnement que leurs espèces parentes. Pour le pizzly, certains ont mis en avant le risque de troubles physiques et comportementaux chez ces animaux qui, par exemple, pourraient avoir des difficultés à résister aussi bien que l’ours blanc au grand froid. De même, certains hybrides observés dans un zoo allemand ont montré une moins bonne aptitude à la nage que leurs “cousins” polaires.

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