De récents travaux menés en Suisse ont confirmé les bienfaits du thé vert. Toutefois, l’étude révèle qu’il ne s’agit pas d’un antioxydant. Son fonctionnement s’apparenterait en effet davantage à celui d’un vaccin.
Dans leur conclusion, les chercheurs évoquent plutôt le terme « pro-oxydants » pour qualifier les catéchines. Or, ces molécules amélioreraient les capacités de défense de l’organisme d’une manière assez similaire à celle d’un vaccin. Néanmoins, cette amélioration ne se situerait pas au niveau du système immunitaire lui-même. En effet, cela active en réalité des gènes responsables de la production de certaines enzymes. Citons par exemple la superoxyde-dismutase ou encore la catalase. Selon les scientifiques, ces enzymes sont des « antioxydants endogènes » capables de rendre inactifs les dérivés réactifs de l’oxygène.