Sels aromatisés : est-ce une bonne idée de les consommer ?

Augmentation des risques d’hypertension, de maladies coronariennes, de rétention d’eau, d’ostéoporose ou même de déséquilibre du microbiote, les principaux problèmes découlant d’une surconsommation de sel sont nombreux. « Pour autant, notre organisme en a quand même besoin pour bien fonctionner. Le sel permet notamment de maintenir, avec le potassium, un bon équilibre hydrique du corps. Il favorise par ailleurs l’influx nerveux et la contraction musculaire. Ainsi, nos besoins physiologiques en sel tournent autour de 2 à 3 g (ou 800 à 1 200 mg de sodium) par jour », note Bérénice Bompart, diététicienne nutritionniste. Au regard de tous ces paramètres, l’OMS invite à rester dans la mesure et à ne pas dépasser les 5 g de sel par jour. Un défi pour beaucoup d’entre nous, étant donné que la consommation moyenne de sel en France tourne autour de 6 à 9 g par personne et par jour. Si le levier le plus efficace pour atteindre cet objectif reste une réduction drastique de la consommation de produits transformés (à l’origine de 80 % de notre consommation de sel, via les sels cachés), on se demande si tous les « nouveaux » sels aux teneurs en chlorure de sodium réduites peuvent en être un aussi.

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