Les pays du Sud aux premières loges des pertes économiques dues aux extrêmes de chaleur

De récents travaux illustrent l’impact disproportionnel du réchauffement climatique sur les systèmes économiques des pays les plus pauvres qui sont pourtant les moins responsables des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ces résultats axés sur les extrêmes de chaleur ont été publiés dans la revue Science Advances ce 28 octobre.

Cette injustice entre pollueurs et payeurs est l’une des conclusions d’une étude récemment menée par des chercheurs du Dartmouth College (New Hampshire, États-Unis). En s’appuyant sur des données économiques infranationales et un ensemble de modèles climatiques, ils ont trouvé que les épisodes de fortes chaleurs ont généré une perte cumulée d’environ 16 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale entre 1993 et 2013, autrement dit, sur une période de seulement vingt ans.

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