Les nuages seraient moins sensibles que prévu au réchauffement, et c’est une bonne nouvelle

Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.

La dernière génération de modèles de climat se distingue des précédentes par le fait que certains modèles calculent une sensibilité climatique élevée, c’est-à-dire qu’une augmentation donnée de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre (GES) conduit à un réchauffement global particulièrement prononcé. Les modèles français donnent à ce titre une élévation de température globale pouvant aller jusqu’à 7 °C d’ici à 2100 si rien n’est fait pour limiter les émissions de GES.

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