Antony se lève tôt. Il visite la tombe de Carmella, son épouse décédée en 2004. Ce rituel matinal précède sa journée de travail. Il craint la solitude. À part les matchs de catch, peu de choses l’occupent.
À 107 ans, Antony travaillait toujours. Ses collègues, bien plus jeunes, s’étonnent de sa vigueur. Il ne montre aucun signe de fatigue, défiant l’âge et la routine.
Jamais de tabac, peu d’alcool. Antony vit seul, cuisine seul. Ses spaghettis, dit-il, le gardent en forme. Ses dents, sa vue, ses mains, tout témoigne d’une santé exceptionnelle.
La vie d’Antony Mancinelli nous enseigne une leçon profonde sur la longévité et la passion. Elle démontre que l’engagement envers un métier aimé et la création d’une routine quotidienne enrichissante peuvent non seulement prolonger les années actives, mais aussi apporter un sens profond à la vie. Son histoire souligne que la clé pour rester jeune de cœur et d’esprit réside dans la poursuite constante d’une passion, l’adaptabilité face aux changements de la vie, et le maintien d’un lien fort avec la communauté. Antony incarne l’idée que vivre pleinement, c’est rester actif et engagé, quel que soit son âge.
