Un projet pour mieux comprendre les particules “extrêmement” fines – SciencePost

Un projet de recherche européen développe des outils de mesure de particules nocives extrêmement fines. Il s’agit de particules dont la taille inquiète, mais qui ne sont pas encore encadrées par les réglementations.

Zissis Samaras, coordinateur du projet et directeur du Laboratoire de thermodynamique appliquée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce), évoque des particules « si minuscules qu’elles ne peuvent pas être mesurées avec les méthodes et outils existants ». Ce serait d’ailleurs justement pour cette raison que la loi ne les encadre pas encore.

Il faut savoir que lorsque les particules font moins de 23 nanomètres de diamètre, celles-ci peuvent finir leur course dans le système sanguin, et ce après être passées par le système respiratoire. Par ailleurs, lorsque ces mêmes particules se mêlent à d’autres composés présents dans l’air, on parle alors de “vieillissement” dans l’atmosphère. Ainsi, les problèmes pulmonaires et/ou cardiaques peuvent se trouver aggravés par les nanoparticules sur lesquelles se fixent des substances nocives.

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